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Loterie, tombola, grattage, paris sportifs… En 2012, selon une étude de l’Insee, les ménages français ont misé 46,2 milliards d’euros dans des jeux d’argent. Mais tout le monde ne gagne pas le jackpot, et en moyenne, les Français perdent chaque année… 400 euros.
Malgré la crise, les jeux d’argent continuent d’attirer les Français. Entre 2000 et 2012, les mises des ménages ont augmenté de 76% pour atteindre les 46,2 milliards d’euros. En parallèle, les dépenses globales des joueurs, qui étaient de 6,4 milliards d’euros en 2000, sont passées à 9,5 milliards d’euros en 2012. Cela représente une augmentation de 48%.
D’où vient cet écart de croissance entre mises et dépenses ? En 10 ans, et notamment grâce à la diversification de l’offre, le taux de retour aux joueurs (TRJ) s’est amélioré. Les joueurs gagnent plus souvent qu’avant… mais ils perdent tout de même de l’argent !
Des dépenses supérieures aux gains
En moyenne, selon les chiffres de l’Insee, un joueur français engage environ 2 000 euros chaque année. Il en récupère 1 600 sous forme de gains et perd donc 400 euros par an.
La FDJ (Française des Jeux) capte 45% de la dépense, devant le PMU (26%) et les casinos (24%). Le reste est consacré aux jeux en ligne.
Portrait-robot du joueur actif
Dans son étude, l’Insee précise également qu’un joueur sur quatre est actif, « c’est-à-dire qu’il joue plus de 52 fois par an ou mise plus de 500 euros dans l’année ». Ces joueurs actifs sont majoritairement des hommes, âgés en moyenne de 47 ans. Pour les jeux en ligne, la clientèle est plus jeune et plus diplômée que la moyenne.
Enfin, 10,8% des joueurs actifs souffriraient d’addiction. Cela représente 1,3% de la population adulte française.
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